Rédempteurs de Lordaeron
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Guilde de WoW - Alliance - Les Sentinelles
 
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 De Talen à Tanelûne

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Tanelûne

Tanelûne


Masculin Nombre de messages : 234
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Grade : Vigilant
Date d'inscription : 31/03/2006

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MessageSujet: De Talen à Tanelûne   De Talen à Tanelûne EmptyMar 3 Oct - 17:49

L'histoire de Talen, mon histoire, débute avec celle de mes parents, qui décidèrent il y a cinq ans de répondre à l'appel des humains. Mon père Tanelûne, ancienne sentinelle de Darnassus, avait choisi de nous installer prêt du front, là où son devoir l'amener à combattre le nombre croissant de mort-vivants amenés par le fléau qui s'abattait petit à petit sur Lordaeron.
Les combats se faisaient plus difficiles au fur et à mesure que le temps s'écoulait, et mon père fut malheureusement blessé, et le temps de sa convalescence, il fut autorisé à rejoindre sa famille.
Mais les combats continuaient sur le front, les morts se multipliaient, se relevaient et alimentaient le camp adverse. L'alliance que les forces obscures avaient conclus contribuaient au surnombre. Les excursions maléfiques avançaient de plus en plus loin, et finirent même par atteindre le village avancé dans lequel nous nous étions installés.

Mais ce n'était pas cette fois-ci qu'une simple escarmouche. Il s'agissait vraiment d'un raid destiné à faire tomber la ville, et par là-même, couper les approvisionnements des forces du nord tout en renforçant les armées des morts. Le combat fut bref, les envahisseurs étaient bien trop nombreux pour être simplement repoussés par une milice locale.

C'est alors que s'avança dans le village un être totalement cadavérique. J'aurais bien dit que la folie se voyait dans ses yeux, mais ils n'en possédait même pas. A la place, ses orbites étaient habitées d'un feu glacial. Il ne portait sur lui qu'une simple robe et un grimoire.
D'une voix profonde, le genre de voix caverneuse qui vous hante l'esprit et vous fait frissoner à chaque fois que vous y repensez, il ordonna à ses sbires :
"Arrêtez le combat !! Menez moi les vivants qui reste. J'ai décidé de m'amuser un peu."
Ce qui fut fait. Les membres de l'Alliance furent rassemblés. A en croire les regards, on aurait pu croire qu'ils auraient préféré que le combat continue, mais le destin en a voulu autrement. D'un doigt qui n'était plus qu'os, le squelette désigna alors celui qu'on appelait l'ancien.
"Attachez-le."
L'ordre fut rapidement exécuté, et tous les villageois espéraient que ce ne soit pas le cas du vieillard.
De nouveau, la voix cadavérique résonna dans nos têtes, d'un ton cette fois beaucoup plus mielleux, nous incitant à croire ce qu'elle énonçait :
"Maintenant, je vous laisse le choix, reconnaissez la bonté de mon acte. Vous exécutez mes ordres et repartez d'ici vivants, ou votre vie disparaîtra à jamais. Tuez cet homme, et vous pourrez repartir d'ici. Un volontaire ?"
Malgré les brouhahas qui s'élevaient parmi nous, pas un ne se manifesta. Le squelette tua alors l'ancien de ses propres mains, et fit attacher une future victime au même arbre, et il réitéra sa proposotion. C'est alors que moi, du haut de mes 14 ans, je m'avançai d'un pas décidé, pris la dague de la main décharné, et tranchai la gorge de mon compagnon. Je pensais qu'ainsi, la moitié d'entre nous aurait pu survivre, belle erreur... Pas un autre que moi, n'ôta la vie d'un innocent. Je me souviendrais toujours de l'image de mes parents en pleurs.

Le nécromancien tint tout de même sa promesse, et j'accompagnais mes envahisseurs en vie, mais ligoté bien entendu. Il m'emmena en Kalimdor, afin de récompenser le shaman qui avait mis ses troupes à sa disposition. Tel était le marché.
Enfermé dans une sorte d'enclos, j'étais le défouloir des orcs. J'y subis pire traitement qu'un esclave ne peut en subir. Jamais je ne reçus à boire ou à manger, tout ce qui m'étais donné étaient des coups. Je me retrouvais à dévorer les restes que même les orcs n'acceptaient pas, et à lécher les flaques boueuses pour me réhydrater. Je vous laisse imaginer qu'il ne leur fallut que peu de temps pour se lasser et m'oublier. Seul un orc ne m'avait pas oublié et il continuait à venir me voir toutes les nuits, et me frapper jusqu'à sa propre satisfaction. Je me rebellais contre lui un soir, et je parvins à m'échapper, malgré mon état de faiblesse.

J'errais alors dans un monde peuplé par la horde, et ma nature d'elfe de la nuit et mes dons de camouflage me furent fortement utiles. Mais pas suffisamment. Alors que j'apercevais à l'horizon un escadron de la flotte humaine. J'appris plus tard que le pavillon qu'ils arboraient était celui de la croisade écarlate. Je fis alors montre d'imprudence, en m'élançant sur la plage et leur faisant de grands signes. C'était sans compter sur les sentinelles ennemies qui veillaient sur ces terres, et je fus repris. Je passais du plus grand espoir qu'il m'ait été donné de vivre au plus profond désespoir.
Je fus reconduit au village le plus proche, un village peuplé par la horde. Le grand shaman du village fut averti de l'approche de la flotte ennemi et il prit alors une décision, aidé par un conseiller, qui n'était ni un orc, ni un troll, pas même un tauren, mais bel et bien une engence de la mort. A en croire les signes caballistiques, cela devaient faire plusieurs lunes qu'ils préparaient une mystérieuse cérémonie. Et j'allais malheureusement y prendre part, en tant que réceptacle, crus-je comprendre.

A la tombée de la nuit, la tribu entama alors un grand un rituel, et je pus apercevoir un vortex s'ouvrir entre notre monde et un ailleurs totalement inconnu. De ce tourbillon de formes et de substances indescriptibles jaillit un gigantesque cordon d'énergie qui vint me toucher le coeur. J'entendais les chants psalmodiés autour de moi gagner en intensité, les incantations devenaient presque cris au fur et à mesure que je sentais quelque chose s'immiscer en moi.
Un clairon rententit soudainement au loin. Dans un état de semi-inconscience, je pus apercevoir une cinquante de chevaliers portant les mêmes couleurs que la voile des navires que j'avais pu apercevoir. La charge fut féroce, tout comme la défense qui s'y opposa, mais cette dernière ne résista pas. Le rituel fut interrompu, le début de la charge avait sonné la fin des phénomènes affreusement spectaculaires que j'avais pu voir.

Je fus alors recueilli, soigné et nourri. Lors de ma convalescence, alors que j'errais tranquillement dans le camp improvisé par tous ces valeureux guerriers arborant une armure impeccable et une foi inébranlable, je pus entendre une conversation qui me fit frissonner. Après m'avoir sauvé, ils n'étaient maintenant plus sûrs de devoir me laisser en vie. Je compris des mots comme souillé, rituel, feu purificateur. Il n'était pas difficile de savoir où ils comptaient en venir, et une fois encore, je m'enfuis. Je partis me cacher au fin fond de la plus profonde cale d'un des navires, où ils ne me cherchèrent heureusement pas.

C'est ainsi, en passager clandestin que je pus rejoindre le continent. Je profitais d'une escale pour quitter le navire, et après avoir errer encore et encore, je pus rallier la capitale humaine : Stormwind. A vrai dire, je ne connaissais pas les villes, et je dus y subsister à coup de vols et de rapines. J'étais assez efficace, mais je ne voulais pas d'une telle vie et je pris le temps d'y réfléchir. Maintenant que mon père n'est plus, je me devais de le venger, et je pris alors la décision de reprendre le flambeau. Je porterai dorénavant son nom, et continuerai sa quête, j'oeuvrerais à la reconquête de Lordaeron.

Il ne me fut pas difficile, en trainant du côté de la catédrale de la ville, d'entendre parler d'une organisation dont les objectifs s'accordaient aux miens. Je leur transmis alors un premier message, puis un deuxième avant de me présenter directement à eux. Ils étaient d'accord pour ne pas tenir compte de mes fautes passées, à condition que j'oeuvre fidèlement pour leur cause, qui était déjà la mienne.

Voilà donc mon histoire, moi, Tanelûne, qui suit maintenant un des Rédempteurs de Lordaeron.
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