Salut amis Redempteurs ! Je suis Browender Thorg, chef incontesté de la tribu Thorg, maître dresseur et vengeur des Rédempteurs de Lordaeron. Et voici Marcelus Thorg, mon fidèle compagnon et ami de voyage.
Biensur je suis quasi certain qu’aucun d’entre vous ne connaît ma tribu, et pour cause, elle fut décimée, et j’en suis un le seul survivant. Je vais vous raconter comment ma tribu a perdu sa gloire passée.
Ma tribu avait pour territoire les montagnes d’Alterac, la vallée etait habité par les Stormpike, les cimes par nous, les Thorg. Là où les Stormpike sont réputés pour leurs chevaucheurs de bélier, nous autres étions réputés pour la valeur au combat de nos chevaucheurs de gryphon. Mon père, commandant en second de l’armée de notre tribu, avait d’ailleurs l’immense honneur de chevaucher un des gryphons de Nid de l’Aigle.
Lors de la grande bataille de Dalaran, les humains étant dépasser par les forces aériennes de la légion ardente, tous les hommes de la tribu capable de chevaucher furent réquisitionnés afin de combattre les wyrms de glace et autre gargouille qui parcourai les cieux au-dessus de Dalaran. La bataille fut longue et sanglante, et les peaux vertes profitèrent de l’absence de nos troupes pour attaquer nos villages sans défenses. J’ai alors fait la seul chose censé à faire : j’ai fuit mon village, je suis parti vers la vallée afin de prévenir les Stormpike pour qu’ils nous viennent en aide, mais en vain, car les troupes Stormpike s’etaient elles aussi engagé dans la bataille pour Dalaran. Je décidais alors de retourner à mon village afin d’aider les miens dans la bataille contre les peaux vertes, et sur le chemin du retour, j’ai croisé Gorunn l’ermite, le sage de la tribu qui vivait reclus un peu plus bas dans la vallée par rapport à notre village. Lorsqu’il me vit remonter au village, il m’interpella et me dit : « Jeune écervelé, c’est pure folie que de retourner aux villages. Tu n’y trouveras que mort et souffrance. Viens avec moi, je pars vers le sud en Dun Morogh, j’ai une vieille connaissance qui pourra nous loger à Ironforge. »
C’est alors que j’ai quitté ma terre natale, et que je me suis mis en route vers la capitale en compagnie du sage Gorunn. Après plusieurs jours de voyages, je voyais enfin se dresser devant moi la porte d’Ironforge, encore plus belle que dans les histoires que mon père me racontais. Lors de notre arrivé, Gorunn me répéta l’information que l’on venait de lui faire parvenir : la bataille pour Dalaran n’avait laissé aucun survivant dans les rangs de notre tribu. Gorunn et moi étions donc les deux seuls survivants de la tribu, et, étant le fils du second, c’est à moi que revenez le titre de chef de la tribu. J’ai alors fini mon adolescence à Kharanos, et lors de ma majorité, je suis retourné à Ironforge afin de recevoir une formation de maître dresseur. C’est alors que j’ai appris l’horrible nouvelle : Lors de la dernière fête lunaire, alors qu’il festoyait joyeusement a Havrenuit, un Tauren ivre a volontairement molesté à mort Gorunn. Ma vision etait devenu rouge de sang, rouge du sang des morts-vivants ayant tué tous nos valeureux combattants, rouge du sang des peaux vertes ayant rasé nos villages, rouge du sang des Tauren ayant tué le dernier de mes sujets. C’est à ce moment la que je me suis retiré dans les collines avoisinant Anvilmar. Pendant quelques années, j’ai appris à appréhender la nature et à comprendre les bêtes qui la peuple. C’est alors que je me suis senti prêt à partir à l’aventure, loin de ma terre d’accueil, en direction de ma terre natale en premier lieu et du reste du monde par la suite.
Sur la route, j’ai alors rencontré, non loin de Brassetout, un magnifique ours pour lequel je me suis pris d’affection et que j’ai réussi à apprivoiser pour en faire le compagnon que voici, mon fidèle Marcelus, qui désormais fait parti à part entière de la, grande et renaissante, tribu Thorg.
Apres 2 semaines de voyages, je voyais enfin les cimes des montagnes d’Alterac à l’horizon, mais mes terres natales etait occupé par des tribus d’ogre et de yeti, le nord etait lui occupé par les hordes de mort-vivant et c’est en voyant les ruines de l’autrefois luxuriante citée de Lordaeron, que je compris qu’il fallais à tout prix venir à bout de la menace des morts sur pattes. Une fois les morts exterminés, alors les troupes de la horde n’auront plus aucun point d’attache sur le nord du continent, et nous pourrons alors chasser la horde de notre continent afin d’être enfin en paix. Ce n’est qu’a ce moment la que je pourrai retourner paisiblement sur ma terre natale afin de rendre à la tribu Thorg sa grandeur passée.
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