Récit d'une guerrière déchue... Son passé la rattrape...

A son reveil, de la fumée
De son village ravagé
Montée vers un ciel rougeatre.
Pourtant, l'aube était déjà loin.
L'air était empli d'une odeur âcre
Quelque chose brulait au loin...
Suffocant, la petite humaine, dans un reste de foin,
Partit à la recherche de quelqu'un.
Plus une âme qui vivent,
Il fallait avnt tout survivre
Touver quelque chose à manger
Dans cet endroit dévasté.

Les images de la veille
Lui revinrent en mémoire
Etait-ce un cauchemar?
Jamais un massacre pareil,
Ne pourrait s'avérer vrai,
Elle allait se réveiller,
Retrouver son lit douillet,
Et son père la cajoler.

Des heures durant elle pleura,
Quand un soldat arriva et l'emmena
Loin, vers une terre inconnue.
Vers le donjon de la ville il la porta
Devant un homme il la laissa.
Desormais elle resterait avec cet inconnu.

Histoire vraie de la petite fille que j'était...
Dame Bérénice, prête à se venger!

Cartoril pleure à chaudes larmes à la lecture du poème de la jeune femme. Grand amateur d'art en tout genre, il ne peut rester insensible à de tels vers. Les larmes coulent tellement que celles ci finissent par inonder sa chemise. Apres quelques temps, elles cessent, son visage se raffermit. Il remarque alors sa chemise, pas vraiment portable.

"Hum, cette chemise est foutue, il va falloir que je l'enleve. Décidement, même quand je veux me vetir le destin est contre moi. Et je n'en ai pas de rechange sous la main en plus..."

Il repart dans les rues de Stormwind, le torse nue. Visiblement, l'émotion est partie aussi vite qu'elle est venue.

Dame bérénice partit du donjon de Stormwind à vive allure, son coeur tambourinait dans sa poitrine... Dans un recoin de la bibliothèque privée de son oncle, elle avait retrouvé son vieux journal, celui sur lequel elle s'exercé à écrire lors de son apprentissage. Toute sa vie été là. Cette vie à jamais perdue pensait elle. Le massacre de son père l'ayant trop boulversée pour conserver sa mémoire intacte.
Elle partit voir le frère Neals, de l'abbaye de Northshire.

"Je viens de retrouver mon journal intime de quand j'été petite fille. Mon oncle l'avait soit disant égaré! Je ne sais plus quoi penser... "

Elle se mit à sangloter... Sa vie venait de prendre un tournant. Ces découvertes lui donnait la nausée. Pages après pages sa vie basculait.

Voici le récit de la jeune Bérénice

Quelques pages sont déchirées ou sont effacées... Voici les premières des nombreuses pages restantes...

Mon cher journal,

Nous sommes le septième jours de la deuxième lune. Il fait un froid de canard dehors! a neige à commencé à tomber en ce début de soirée... Mon anniversaire ce fera comme tout les ans sous cette neige froide et brillante... Plus que trois jours avant mon ~~setième~~ ~~setiem~~ 7e anniversaire!

Père et moi même, sommes partit à la chasse, accompagné de ces amis, et on a rien trouvé! ça va être dur pour le ~~banqué~~ banquet!

Père dis que je dois penser avant de parler et que mon language n'est pas celui d'une fille de mon rang! Oui peut être mais c'est dur de se taire... Mais je vais être présentait à mon futur dans troi jours! J'ai hate!

Mon cher journal,

Nous sommes le dixième jours de la deuxième lune,

Mon anniversaire c'est bien passé! J'ai reçu des tas de cadeaux... mais le plus beau c'est mon tout premier cheval, ça y est je l'ai!!!

Ah oui j'ai aussi vu mon futur... le mariage n'est pas pour maintenant mais il a l'air gentil... Il a 14 ans pff c'est vieux! Il a des yeux trop bleu!! bleu comme la glace... Il parait qu'il a des pouvoirs magiques mais ces parents veulent pas qu'il le dise... Mais il me l'a dit vu qu'un jours on sera mariés!

Mon père avait l'air soucieux durant le banquet. Il était pourtant entouré de ces amis les plus proches... bizar. J'ai pas un bon sentiment sur tout ça. Il y a un truc qui se passe! Mais quoi?

Bérénice continua de tourner les pages de son journal... les mois d'une vie passée déroulaient devant ses yeux. Sa mémoire revenait petit à petit... Cependant, elle se refusait de croire à tout ce qui était écrit. Quel rang? Quel anniversaire? le dixième jours de la deuxième lune... Impossible, son anniversaire était bien plus tard dans le grand cycle!

Elle arriva à une page emplie de doute...

Suite du journal

Mon cher journal,

Nous sommes le quatorzième jours de la neuvième lune, l'automne est proche. Les arbres prennent des couleurs flamboyantes, rouge, orange. Que la saison est belle! Bientot se sera la récolte du raisin... Il me tarde de goûter les jus de ces fruits divins!

Aujourd'hui je suis allée promener avec Abygaëlle. En revenant de la promenade, j'ai vu père dans son bureau avec cet homme étrange toujours capuchoné... Il me fait peur. C'est quand même pas normal de gardé son chapeau à l'intérieur en plein été!!

Basty me manque... depuis qu'elle as parlé de cet homme avec père je ne l'ai jamais revu? Pourquoi m'a t elle abandonnée?

Abygaëlle dit que père est un grand homme et que ces projets vont nous apporter toute la renommée que notre clan mérite...

Elle est bizarre je ne l'aime pas!

Quelques pages plus loin....

C'est quoi une renaissance?

Comment on peut naitre deux fois?

Mon cher journal,

Nous sommes le dix-neuvième jour de la première lune.

L'hiver s'annonce rude. Père est de plus en plus distant. Il passent tout son temps avec ses amis. Il me délaisse. Il a décidé de m'envoyer chez les Tovald, un couple de fermier, les meillleurs de la régions en attendant que je sois acceptée à l'école de Stormwind. Pourquoi je peux pas rester ici? Suis-je de trop?

Depuis quelques pages, la couleur du papier tire vers un marron rouge...

Mon cher journal,

Nous sommes le dixième jours de la deuxième lune, Père n'est pas venu me voir. Il avait promis...

Des rumeurs court sur lui. On le prétend mort... On dit qu'il est partit avec eux... On dit qu'il a abandonné ces terres, nos terres! J'y comprends rien!

Il parait qu'une guerre fait rage dans les Hinterlands. Madame Tovald dit que si nous prions très fort, la guerre ne viendra pas tout ravager... Alors je prie.

Mon cher journal,

nous sommes le q

Selon la page précédente le jour serait le quatrième de la troisième lune, la suite est couverte de sang séché...

Bérénice referma le journal. Elle avait un air grave, ses traits étaient tirés. Ses yeux étaient remplis de larmes. Des larmes de rage. Ce sentiment lui brulait les entrailles, elle sentait à chaque battement de coeur la colère l'envahir. Sa poitrine l'oppressait, son souffle était court et irrégulier. Ses joues s'empourpraient, ses yeux s'embuaient de plus en plus. Une larme finit par perlait le long de sa joue.
Au vu de son état de fatigue morale et physique, elle décida, comme tout bon guerrier, de passer la nuit dans l'abbaye, en sureté.

Avant de partir se coucher, elle retourna voir le frère Neals, qui l'avait laisser des heures auparavant dans sa lecture. Quand il l'a vît arriver, il comprit tout de suite dans quel état d'esprit elle se trouvait.

"Ma fille, ne soyez pas énervée, n'ayez pas de rencoeur contre votre oncle, calmez vous.

- Etre calme, comment le puis-je? Mon oncle dites vous? Ce n'est même pas mon oncle, c'est un menteur!!

-Voyons ma fille que dites vous? reprenez vos esprits...

- Je ne puis pour le moment...

- Alors racontez moi votre lecture

- Bien..."

Bérénice raconta tout au Frère Neals, qui à chaque phrase, semblait de plus en plus décontenancé. A la fin du récit de la jeune femme il dit:

"Partez voir votre oncle, je veux dire votre heu... enfin Messire Tovald, s'il vous a caché ce journal, je suis sûr que c'était pour votre bien.

- Je partirais m'entrenir avec lui demain à l'aube.

- Fort bien, dans ce cas partez dormir, la nuit porte conseil... Mais ne vous laissez pas gagnez par l'ombre, par la colère que je sens monter en vous.

- Je vous souhaite une bonne nuit mon Frère."

Sur ces mots Bérénice partit sur sa couche, et s'endorma difficilement dans un sommeil des plus agités.

Cette nuit là, Bérénice eut un sommeil des plus agité. Ces rêves étaient cauchemardesques. Sa mémoire fraîchement retrouvée l’avait plongée dans une nuit qu’elle croyait sans fin quand la nuit du massacre, où elle pensait depuis toutes ces années avoir perdu son père, s’imprima à nouveau dans sa mémoire….

La nuit tombait, les brumes s’envolaient vers le ciel. La jeune fille était assise à son bureau, afin de s’exercer comme à l’accoutumer aux écritures. L’encre se faisait de plus en plus rare depuis qu’elle vivait ici avec les Tovald. Tout ce déroulait comme d’habitude. Dans la maison, les tourbillons d’arômes déferlaient de la cuisine et emplissait toutes les pièces. Ces odeurs rustiques lui arrivaient au nez… Bérénice décida d’aller dans la cuisine tenir compagnie à madame Tovald.

Quand elle se leva, elle vit par la fenêtre des lumières rougeâtre au loin. L’horizon s’embrasait ! Elle entendit des cris venant de l’extérieur. Apeurée, elle voulu courir auprès de madame Tovald. Quand elle allait ouvrir la porte, celle ci fit irruption dans la pièce, lui fit signe de se cacher où elle le pouvait. Sans un mot, Bérénice s’exécuta. Elle n’avait jamais vu le visage de cette femme aussi effrayé. Ces traits, son regard, tout en elle dégagé la peur, l’effroi. Alors qu’elles venaient à peine de se cacher, elles entendirent les cris de messire Tovald. Puis un long silence fut. Ce silence dura une éternité. Le cœur de la jeune fille ne tenait plus, il faisait des bonds de sa poitrine au point qu’elle cru qu’il allait la lui transperçait.
Madame Tovald qui dans sa cachette avait étendu les cris d’agonie de son mari, partit voir ce qui se passait. Elle n’u pas le temps d’ouvrir la porte, qu’une ombre furtive lui trancha la gorge. Le sang gicla de celle-ci. Bérénice, caché sous le lit, vit les yeux suppliant de la femme. Mais son âme partait déjà vers un autre monde. Elle se retint de gémir. L’ombre pris alors forme.

Les yeux de la jeune fille virent d’abord les deux longues lames. Toutes deux couvertes de sang, le sang coulant le long de celles-ci. L’ombre regarda rapidement dans la pièce. Elle put ainsi voir son visage. Il était dégoulinant de sang, et d’un liquide étrange. Les chairs été en putrifaction. Des lambeaux tombaient le long des joues. Les cheveux étaient disparates, secs, sales. Les yeux étaient sans expression. On pouvait voir les orbites. Un des deux yeux était d’ailleurs quasiment sortit et tombait dans le vide. Vision d’horreur !

Le sang de la petite ne fit qu’un tour. L’instinct de survie pris le dessus sur la peur et le dégoût. Sans un bruit elle se faufila par la cachette que messire Tovald lui avait montrée un jour. Cette cachette donnait sur la grange de dessous. Elle se cacha dans le foin et attendit. Elle entendit des cris durant des heures. Elle sentait la fumée. Quand soudain, l’odeur nauséabonde de l’ombre lui parvint. Elle vit ses yeux la regarder. Il sourit. Ses dents restantes étaient noires. Il se mit à rire. Des personnes de même allure étaient arrivées dans la grange. Ils parlaient un langage qu’elle ne comprenait pas. Tous s’arrêtèrent et la regardèrent. Un d’eux approcha et la pris violement par la main et dit :
« Tu sera la seule survivante de tous ces paysans. Raconte aux soldats qui arrivent ce qui c’est passé ce soir. Il ricana et repris. Tu as de la chance que ton père soit… »

A ces mots Bérénice se réveilla. Des perles de sueur coulaient le long de son visage. Sa chemise été trempée. Elle se leva, et regarda par la petite encoche du mur. Elle vit l’aube se levait. Un soleil rouge, comme le sang songeât elle. Elle fit prise d’une nausée.
Après s’être lavée, elle enfila comme tous les jours sa cote de maille, son pantalon et pris dans ses frêles mains, sa lourde épée.
Elle descendit voir le Frère Neals, pour l’avertir de son départ. Celui-ci la salua et lui donna quelques provisions qu’elle mangerait en chemin. Il la laissa partir après lui avoir donné une bénédiction matinale.
Bérénice se mit en route vers Stormwind d’un pas décidé.

La taverne du Cochon Siffleur était embrumée des fumées et des vapeurs des boissons chaudes. A l’extérieur, l’air glacial et la neige faisait entrer les guerriers plus vite que leurs ombres. Tous entraient en grelottant, les épaulières, la cape et le casque recouvert d’un voile blanc.
Une ombre entra rapidement dans la taverne du Cochon Siffleur. Le serveur cru la distinguer, mais lorsqu’il regarda à nouveau, il ne vit rien. L’ombre faufila silencieusement dans un coin sombre de la pièce, seul à l’écart des guerriers. « Pff, pensa-t-elle avec dégout, tous encore en train de s’enivrer, piètres âmes ».
Lorsque cette pensée fut partie de son esprit, elle se mit à observer une jeune guerrière attablée avec un jeune homme du même âge. Les deux frères d’armes avaient des mines graves. Les yeux de la jeune femme étaient cernés, ses traits tirés laissé penser qu’elle avait pleurée toute la nuit.
Bérénice prit son verre, but une gorgée, puis continua de parler au jeune homme à voix basse. L’ombre qui n’entendait rien, s’approcha furtivement de la table des deux jeunes gens, et écouta la conversation.

«- Comprend-moi Yvain, dis la guerrière, je ne tiens pas à ce que cela s’ébruite, ce que j’ai à te dire est très grave.
- Et tu crois que l’endroit est bien choisi ?! dit-il ironiquement. La taverne regorge de personnes peu fiables, n’as-tu pas peur que l’on nous écoute ?
- Non, regardes les, ils ont froids et soif ! Crois tu que deux jeunes gens les intéressent ? leur bière oui mais nous ?
- Oui tu as raison, vas y je t’écoute…
- Bien, je reviens de la bibliothèque. Je suis allée y parler avec mon oncle.
- Oui, et ?
- Hé bien… par où commencer…Il y a deux jours, j’ai retrouvé un journal, m’ayant appartenu quand j’étais plus jeune. Il était caché dans la bibliothèque de mon soit disant oncle.
- Soit disant ? dit-il intrigué.
- Oui, en lisant le journal, j’ai cru comprendre que je n’étais pas une Tovald. Et que j’avais une autre famille.
- Non … mais qui sont ils ?
- Hé bien… ce sont heu… ils sont comment dire… hmm
- Bon vas y continu ton histoire, je vois que je t’ai mise mal à l’aise
- Grmm oui, je continu. Bérénice sembla réfléchir, puis continua. Hé bien, je suis allé voir mon oncle hier, après avoir lu le journal… même si j’en avais franchement pas envie… c’est le frère Neals qui me la conseillé.
- Celui de l’abbaye de Northshire
- Oui oui… j’y suis allé pour trouver conseil… et aussi un peu de sérénité ! Enfin bref, en arrivant à la bibliothèque, j’ai parlé à mon oncle et il m’a confirmé que je n’étais pas une Tovald ! Je lui ai demandé pourquoi il m’avait caché ce « petit » détail… Et là il m’a dit que… approche toi, bon ouvre bien tes oreilles, je suis… elle s’arrêta regarda alentour puis chuchota, je suis la fille d’un des investigateurs de la croisade écarlate
- NON !
- Chut ! Attend c’est pas le pire… ce couillon, enfin mon père c’est fait avoir et il est maintenant un mort vivant au service de la Liche.
- Non, c’est pas possible, mon Dieu, comment ? Enfin comment a tu pu survivre ? Pourquoi t’es pas l’une des leurs ?
- C’est pas le problème, je t’expliquerai plus tard… le truc c’est que je sais pas mon nom, et je sais qui est l’enflure qui m’a enfin tu vois quoi…
- Oui… il prit une longue inspiration, il faut que tu en parles à tes compagnons, les rédempteurs. Si tu en parles à l’armée ça craint…
- Hmm… j’ai peur qu’ils ne comprennent pas. Enfin je me suis présenté comme la nièce du bibliothécaire du donjon et je suis la fille d’un enfin tu vois…
- N’ai crainte, ils seront de bon conseil, leur réputation n’ai plus à faire… et puis tu es l’une des leurs !
- Tu as raison, je vais le faire, mai avant il faut que je découvre mon vrai nom… Qui est mon père… Et pour cela il faut que je m’entraine.
- Pourquoi ?
- Hé bien, je pars sur les hautes terres d’Arathi !
- Ouai effectivement faut t’entrainer avant ! »

L’ombre avait entendue ce quelle voulait, sa mission était remplie. Elle sortit de la taverne et pris le tram. Elle se dirigea vers les portes de la ville d’ironforge. Arrivant à celles-ci, un nain l’arrêta et lui posa une question. Alors qu’elle allait répondre, une violente bourrasque souleva son long manteau noir, et fit apparaître aux yeux de tous, sa chair pourrissante. D’un seul bon, elle se mit à courir… elle diparue au loin, dans la forêt, s’enfuyant vers la ville enterrée sous les ruines de Lordaeron.

Après avoir passé la journée avec son compagnon d’arme, Bérénice rentra dans la chaumière de son oncle et passa la soirée bien au chaud devant le feu crépitant qu’il avait allumé. Dehors, la neige blanchissait tout, les ruelles de Stormwind étaient recouvertes d’un épais manteau givré.

Perdue dans ses pensées, Bérénice avait les yeux fixes, dans le vague, comme hypnotisés par la flamme qui dansait devant elle. Elle sursauta lorsque son oncle vint s’assoire à ses cotés, lui apportant une tasse de vin chaud. L’odeur de cannelle qui lui parvint la transporta quelques années en arrières…

Hautes Terres d’Arathi, un soir glacial d’hiver, au coin d’un feu…

Crépitement d’un feu rougeâtre tourbillonnant dans l’âtre, pas d’autre bruit… Une petite fille grelotte sous son châle de laine. Elle s’approche de la flamme afin de sentir la chaleur l’envahir. Dans l’immense pièce, elle est seule. La pièce est sombre, un grand salon de réception, où des tapis et peaux jonchent le sol près des fauteuils. La table non loin du feu, rapproché à cause du froid, lui sert de bureau. Dessus, des parchemins et de l’encre noire… Elle regarde pensivement ses dernières écritures. « Bof » se dit-elle.

Deux personnes côte à côte, entrent alors dans la pièce, elle sourit en voyant l’homme de droite. Son père. Voyant l’homme à côté de lui, la fillette s’assoit au pied de son père et reste silencieuse. Personnage étrange, qui lui est pourtant familier, dont elle n’a jamais vu le visage, ni même les mains toujours couvertes de gants. La voix de l’homme raisonne alors dans toute la pièce, cette voix, ce sourire… elle lui ressemble étrangement… le regard de son père se porte alors sur elle « tu n’embrasses pas ta mère ? »

Flash.

Salle froide, engourdissement de tous les membres. Une lumière blanche en pleine face. Les paupières de la jeune fille se ferme, une chaleur monte dans son corps… Son esprit l’abandonne.

Son esprit revient, des voix l’entoure, cette voix reconnaissable, ces dents, ses yeux sans vie, NON !!!

Bérénice reprit ses esprits. Cette vision étrange la plongea de nouveau dans une profonde réflexion. Que c’était-il passait durant sa perte d’esprit ? Sa mère était elle devenue ce monstre ?

Elle se tourna alors vers l’homme qui l’avait recueillit, celui qu’elle considérait encore comme son oncle.

« - Mon oncle, nous avons à parler… »

Invité

Amalyss s'enfonçait dans les rues de Stormwind. Le vent violent et glacial soufflait à l'extérieur, elle serra son capuchon le vent s'engouffrant dans les moindres recoins de ses habits.Il fallait prévenir les rédempteurs, ses amis qu'elle avait du quitter quelques semaines plus tôt. Sa nouvelle mission ordonnée par l'Archévèque lui même ne pouvait pas l'en empêchait, elle devait leur révéler certaines informations...

Quelques semaines plus tôt...

Amalyss, comme à son habitude, partit prier, en ces temps sombres. L'archévèque, vînt la voir, l'intérompant dans sa méditation.
"- Ma chère, excusez moi de vous interrompre ainsi, mais il est urgent que nous ayons une discussion en privé. Suivez-moi.
-Bien, je vous suis mon père..."

Arrivée dans le bureau de l'archévèque, le ton de celui-ci devint plus grave qu'à l'accoutumée...
La conversation fut longue. Amalyss était surprise, choquée, ne comprenant pas pourquoi elle, devait tout quitter, si peu de temps après son arrivée dans cette guilde conseiller par les plus hautes instance de l'église.

"- Puisque cela est la voie que je dois empreinter, ainsi soit-il, dit-elle.
- Vous ne devez en acun cas leurs révéler vos raisons, partez, ne les contactez plus, jusqu'à nouvel ordre. Votre mission prime sur tout. Leurs vies ne comptent pas dans cette bataille, comme la votre ou la mienne... Nous ne sommes sur ces terres que pour construire un avenir meilleur pour les générations futures.
- Très bien mon père, je ferais au mieux."

Amalyss sortit du bureau, les larmes perlaient le long de ses joues empourprées.
Elle partit vers le QG des Rédempteurs, reprendre toutes ses affaires, ne leurs laissant aucun mots d'explications. "Comment oserai-je leur mentir, je ne peux, c'est mieux ainsi." se dit-elle.

Se remémorant ces douloureux moments, Amalyss arriva devant le QG. Regardant que personne ne la suivait, elle entra et se dirigea vers la salle de réunions. Personne aux allentours... Elle pris un parchemin, de l'encre et une plume. Elle soupira, elle allait trahir les directives de son ordre. Elle écrivit un message adresser au conseil, essayant de les mettre en garde d'une menace. Elle roula le parchemin, et y apposa de la cire brulante, et y gravit son sceau.

Elle repartit. Se dirigeant vers la sortie, remettant son capuchon, elle crut distiguer une ombre furtive, mais elle ne s'inquiéta pas.. peut être était-ce Tanelûne ne voulant pas être vu. Elle se remit en chemin repartant guider les âmes dont elle était en charge.

Quelques minutes plus tard, dans la salle de réunion, le parchemin, fut pris, lu puis brûlé. Jamais les mots de la prétresse ne serait lu par les personnes à qui ils étaient destinés...

Invité

Amalyss entra dans le quartier général des Rédempteurs. Elle était là en mission officielle. Elle alla directement dans la salle de réunion, la mine grave. Elle y afficha la missive suivante:

Récit d'une guerrière déchue... Son passé la rattrape... Missiveamalysskkyg5

Amalyss repartit aussi vite qu'elle était venue. Ecrire cette missive n'était pas chose facile.
"J'espère qu'elle sera arrêtée à temps... Il en va de leurs vies."

Thoronas vit la missive et se dit:

"il me semblait bien que cela faisait un petit temps que nous ne l'avions plus vue....ma confiance en l'alliance me force a croire à ces accusations, je la retrouverai"

Hmm je n'aime pas ça... Encore des plaintes contre nos membres...
Enfin soit.. le sceau a l air authentique. Je demanderai a Gatt ou a Thoronas de convoquer Berenice a la cathedrale, histoire de la laver de tout soupcon!

Bérénice se dirigea le plus discrètement possible vers la salle de réunion... Elle y afficha le message suivant:

Citation :: Chers et chères Rédempteurs,

Après de longues discussions avec mon oncle, il me semble mieux pour cet ordre que je disparaisse quelques temps. Mon destin est ailleurs. Ma mère m'appelle...

Vous ne pourriez pas comprendre... et je ne peux pas m'expliquer plus amplement ~~avec de simples mortels~~.

~~Réminescence.~~ Bérénice.

Erthran ne comprenait pas. La longue absence de la croisée l'avait longtemps inquiété. De breves explications laissaient croire qu'elle était en quete de son passé, mais rien de plus...

Puis amalyss était revenu, amenant sur ses freles épaules de sombres nouvelles, telle un sombre messie. Mandatée par l'église elle apprit aux Rédempteurs que Bérénice n'était pas celle que l on croyait, et qu il fallait la retrouver a tout prix... Qui était elle vraiment?.. Une espionne, comme l'avait suggeré la pretresse?

La réponse était sans doute auprés de sa famille, au fin fond de sa quête des origines...

"Va Bérénice... Si cela peut te permettre de vaincre tes démons et de trouver la sérénité, alors les Rédempteurs et la Lumière t'y encouragent. Va, notre esprit t'accompagne."

Tanelûne vint trouver la Vengeresse, et lui demanda l'autorisation d'enquêter sur cette affaire. Il lui expliqua ce qu'il comptait faire : Rencontrer l'archevêque de Hurlevent afin d'obtenir plus d'informations sur les accusations amenées par Amalyss.

"- Suspecter d'entretenir des relations avec la faction ennemie -". Tout cela est bien vague. Je pense qu'il nous faudrait contacter l'archevêque de Hurlevent. J'ai déjà pris le soin de demander une audience; en mon nom bien sûr, car je n'ai pas reçu l'ordre de votre part, Nilawia.
Je me dis qu'il aura peut-ête des indices sur l'endroit où peut se trouver Dame Bérénice... ou même sa mère. Vu le mystère qui tourne autour de sa missive, je crains qu'elle ne fasse une chose qu'elle finirait par regretter. Si je pouvais prendre les devants, ... *L'elfe ne termina pas sa phrase* J'espère que nous arriverons à temps.

Invité

Nilawia sourit à Tanelûne. Elle n'avait vu l'elfe que peu de fois, ne s'était jamais vraiment entretenue avec lui et maintenant qu'elle était aveugle, elle avait du mal à se souvenir de son visage, ce qui laissait place à des suppositions farfelues.

- Je n'suis plus votrrre supérrrieurrre m'sieur Tanelûne. Errthrrran à chassé Shalîmarrr et m'a démise de mes fonctions, comme quoi j'serrrais plus fiable à cause de ce qui m'arrrive. Donc j'suppose que vous devrrriez plutôt fairrre cette demande à ce qu'il rrreste du Conseil.

» Récit d'un Démon (Titre provisoire)
» [Event] Zaugriphon, druidesse dêchue.
» Le passé de Kittie Zaugriphon
» Ce qu'il se passe dans le monde